Pour chauffer l’air et induire un vide relatif lors de son refroidissement, on y insère une compresse, du coton, de la filasse ou un morceau de papier imbibée d’alcool à brûler et enflammée dans le récipient. La flamme s’éteint spontanément quand l’air est consommé. La ventouse est alors appliquée sur le dos de la personne à traiter, de manière à ce qu’en refroidissant, par sa contraction il produise un puissant effet de succion.
Efficacité
Dans leur livre Trick or Treatment (Ruse ou traitement) , Simon Singh et Edzard Ernst écrivent qu’il n’existe aucune preuve des effets bénéfiques des ventouses pour toute condition médicale.
Les ventouses sont largement utilisées comme un traitement alternatif pour le cancer. Cependant, les American Cancer Society (La société américaine du cancer) note que « les preuves scientifiques disponibles ne supportent pas les affirmations selon lesquelles ce traitement a des avantages pour la santé » et aussi que le traitement comporte un faible risque de brûlures
Principe
Le vide relatif créé dans la ventouse dilate les pores et les vaisseaux sanguins superficiels (capillaires). Ceci produit une congestion cutanée localisée sur le site de l’application du vide, traduite par un changement d’aspect de la peau qui rougit et se couvre de points rougeâtres à violacés. Cette congestion provoquée localement, au-dessus de l’organe supposé malade était réputée attirer les humeurs ou le « mauvais sang » ou l’excès de sang qui congestionne un organe sous-jacent.
La ventouse appliquée successivement en plusieurs endroits du dos, de la poitrine ou du ventre (selon l’organe supposé malade), ou au moyen de plusieurs ventouses posées simultanément était en tous cas réputée accélérer la guérison du malade. On peut supposer qu’un certain effet psychologique puisse également être produit, notamment chez les enfants.
Ce moyen médical encore utilisé en Europe et aux États-Unis au début du xxe siècle n’est plus enseigné par la médecine contemporaine dite « moderne ». On le classe donc dans les médecines dites « traditionnelles ».
Dans la médecine chinoise traditionnelle, les ventouses sont appliquées à des endroits précis correspondant à des points d’acupuncture choisis en fonction du trouble à soigner. Dans ce cas, le thérapeute griffe légèrement la peau à l’endroit du point réflexe avant d’y apposer la ventouse. Elles sont utilisées pour soigner, non seulement les affections respiratoires et les maux de dos, mais aussi pour les problèmes de peau, les migraines, les maux de têtes, les tendinites, les entorses, les crampes et la constipation.
Dans la médecine arabe traditionnelle, la médecine des ventouses est décrite sous le terme de technique Al-hijamah. Cette technique se distingue par 3 étapes (technique des 3 « S »): succion puis scarification puis succion.3 En effet, à la différence des autres techniques, il y a deux étapes de ventouses ce qui permet d’améliorer la filtration. La technique Al-Hijamah est une thérapie par ventouse provoquant une excrétion percutanée d’un infiltrat sanguin à pression dépendante et à taille dépendante. Cette excrétion relève à la fois d’un mécanisme de type filtration glomérulaire (ressemblance) et d’un processus d’évacuation type abcès. L’équipe Égyptienne du docteur El Sayed a bien décris tous ces processus de physiologie sous le nom de « théorie de Taïbah ».
Bonjour
Je souhaite prendre un rendez-vous pour une séance de thérapie (hijama).
Quelle sera votre prochaine disponibilité?
Je suis disponible et de passage très souvent à st ouen.
Merci de votre retour
Cordialement
Lzizi
Bonjour contactez moi directement par téléphone pour la prise de rdv merci