Définition

La Hijama (du mot hijm en arabe : absorber, extraire) ou « thérapie par ventouses » :

    • Consiste à effectuer des petits picotements superficiels sur une partie bien précise du corps,  pour soulager ou améliorer l’état de santé d’un malade.
    • C’est une méthode d’extraction du sang de la surface de l’épiderme à l’aide de ventouses afin de  débarrasser le corps   « du mauvais sang » agglutiné qui entrave la circulation sanguine.
    • La technique consiste donc à placer une ventouse sur une partie bien précise du corps puis  à l’aide d’une pompe ajustée sur la valve (présente à l’extrémité de la ventouse) on  produit  un vide par l’extraction de l’air présent dans la ventouse.
  • On peut placer plusieurs ventouses à différents endroits du corps, mais l’endroit précis dépend des maux que l’on désire soulager.                    On récupère ainsi le sang, à l’aspect plus ou moins noirâtre et épais.

En France, la Hijama n’est pas encore reconnue, ce qui explique l’absence de dénomination officielle francophone, on parle plutôt de « thérapie par ventouse » ou de « médecine des ventouses« .

Sa dénomination internationale est « Cupping Therapy ».

La hijama – Historique

  • La Hijama ou « Cupping Therapy» est une très ancienne technique naturelle de soin, pratiquée par toutes les principales civilisations, comme la civilisation Egyptienne et la civilisation Chinoise.
  • C’est la plus vieille médecine au monde.
  • Elle a été décrite sur des papyrus datant de plus de 1500 ans avant le début du calendrier grégorien, dont le fameux papyrus d’Ebers
  • Les Grecs l’utilisaient il y a plus de 4 000 ans en utilisant la méthode de l’artériotomie (acte chirurgical consistant à ouvrir une artère).
  • Elle a ensuite été pratiquée et recommandée par des grands noms de la médecine dans l’antiquité, tels qu’Hippocrate et Galien.

Hippocrate, père de la médecine occidentale pratiquait la hijama (thérapie par ventouse) et la recommandait pour un certain nombre de maladies, il disait que :

« Les liquides lorsqu’ils sont en déséquilibre développe des maladies.

Pour rééquilibrer les liquides, faire la « hijama » »

  • Il traitait les hémorragies utérines, les angines et l’arthrite par la hijama.
  • Les Egyptiens de l’époque de pharaons l’utilisaient principalement pour les piqûres et morsures de serpents venimeuses par le biais de verres à combustion.
  • On a trouvé différentes fresques de cette pratique dans les tombeaux des pharaons. Ils possédaient à cette époque le plus grand des hôpitaux qui pouvait exister dans le monde.

Chez les Assyriens, il y a 5 300 ans.

  • Chez les Chinois, cette pratique est culturelle et veille de plus de 4 500 ans.
  • Ils traitaient les migraineux en réalisant une plaie à la plante du pied.
  • Mais les fameuses aiguilles chinoises restent les plus importants piliers de la médecine chinoise traditionnelle jusqu’aujourd’hui connu plutôt sous le nom : « Acupuncture ».
  • Chez les Arabes, connu fort longtemps avant même l’islam, avant la venue du prophète Mohamed (sws) elle se pratiquait elle aussi.
  • La médecine arabo-musulmane tournait autour de la Hijama, la cautérisation et les traitements par les herbes et les plantes.
  • Puis est venu le messager d’Allah Mohamed (sws) pour confirmer ce remède : la Hijama, et l’a enseignée.
  • Lui-même la pratiquait et à inciter sa communauté à l’utiliser comme traitement à tous les maux, et ceux dans de nombreux hadiths authentiques.
  • Plus tard,  au X èmes siècles, la Hijama connaît un nouvel essor sous l’impulsion d’Ibn Sinâ, connu sous le nom d’Avicenne, à travers son fameux Al-Qanûn Fî At-Tibb « Le canon de la médecine », ouvrage médical de référence en 5 tomes.
  • On peut aussi citer d’autre grande figure de la chirurgie vantant les mérites de la « Hijama » tel que : Az-Zahrâwî, connu sous le nom d’Albucasis, qui était un chirurgien de renom du XI èmes siècle, Ibn Al-Quff autre chirurgien arabes du XIII èmes siècle, et au XVII èmes siècle, il s’agit du barbier-chirurgien français Ambroise Paré.

La « Hijama » est entrée en Europe par l’Andalousie lorsque les médecins musulmans, leaders scientifiques dans le monde à cette époque, y étaient présents.

Au début du XXI èmes siècle, la « Hijama » connaît alors un essor remarquable en Europe et aux USA et bénéficie d’une légitimité unanime dans son recours.

On peut citer la parole suivante de Gillespie WA dans la revue Boston Médical and Surgi cal Journal en 1834 : « Nul membre de la profession, à cette époque, ne peut ignorer son recours ni son importance. » (10/27-30).

Un autre illustre médecin a par ailleurs, contribué à promouvoir la « Hijama », en la personne du Pr. Osler William, co-fondateur de l’université de médecine Johns Hopkins à Baltimore (USA) au début des années 1890.

Il fût aussi l’auteur du fameux « The Principles and Practice of Medicine» (principes et pratique de la médecine).

Le professeur  Osler recommandait la « Hijama » comme traitement, entre autre, des infections broncho-pulmonaires et des myélites aiguës.

Il était un grand admirateur d’Ibn Sinâ et considérait son ouvrage « Le canon de la médecine » comme une véritable bible médicale.

De nos jours, la « Hijama ou Cupping Therapy » fait l’objet de nombreuses études cliniques internationales visant à objectiver son potentielle thérapeutique.

Les résultats sont probants.

Elle est actuellement développée par les écoles Chinoises, Allemande, Syrienne et les facultés de médecines aux Etats Unis.

En Angleterre, elle est tolérée, car les autorités considèrent : « qu’une technique efficace se tolère jusqu’à preuve du contraire ».

On voit aussi se développer de nombreux « Cupping Center ».

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